La chanson française a connu pas mal de grands hommes tel que JacquesBrel. Jacques est né le 8 avril 1929, à Schaerbeek, une communebruxelloise en Belgique. C’est un auteur-compositeur-interprète, belgefrancophone (et néerlandophone au début de sa carrière). C’estégalement un acteur et réalisateur de films.
Le petit JacquesRomain Georges Brel est issu d’une famille industrielle catholiqueflamande. A l’école il n’est intéressé que par les cours de français.
A 16 ans, il crée une troupe de théâtre avec des copains et écrit lui-même des pièces.
Être doué dans une seule matière n’est pas assez pour réussir des études.
A18 ans, face à ses échecs scolaires, son père le fait entrer dansl’entreprise familiale, une cartonnerie. A la même époque, Jacquess’inscrit à « La Franche
Cordée », mouvement philanthropique, dont ildeviendra le président en 49.
N’étant pas très emballé par lescartons (MDR j’l’ai presque pas fait exprès celle là
xD ), Jacquesréfléchit très vite à se reconvertir. Il pense à 3 voies de sortie :élever des poules, devenir cordonnier, et chanter. Inutile de préciserque cette dernière fut son choix.
Ilécrit n’importe où, n’importe quand. Appréciant la musique classique avec un faible pour Maurice Ravel et Schubert, Jacques compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare.
C’est à partir de 1952 qu’il compose ses premières chansons. Il se produit en famille et en diverses soirées dans des cabarets Bruxellois.
Déjà ses textes et son interprétation dégagent cette puissance lyrique que l’on connait bien. Malheureusement sa famille n’aime pas du tout ce qu’il fait et ne l’encourage pas à continuer.
Jacques ne baisse pas les bras pour autant et en 1953 sort un 78 tours. A la suite de quoi, appelé par un certain Canetti, responsable artistique chez Philips et découvreur de talents, il se barre à Paris. Là c’est la goutte qui fait déborder la piscine et sa famille lui coupe carrément les vivres.
Jacques doit se débrouiller pour gagner de l’argent comme il peut. Au début c’est assez dur, il n’a pas tellement de succès, ses allures provinciales se font moquer.
En 1954, il arrive avant dernier (sur 28) au Grand Prix de la Chanson de Knokke-le-Zoute. Malgré ce résultat, Juliette Gréco décide de chanter une de ses chansons pour son Olympia, « Ça va (le diable) ».
Mais bon, il ne se laisse pas abattre, et surement soutenu par ses amis, tel que Georges Brassens, il continue et en 1955 il sort son premier 33 tours.
Petit à petit, Jacques trouve tout de même son public. En 1957, ses spectacles connaissent enfin le triomphe . Un triomphe grandissant sans cesse. Là vous connaissez un peu la suite avec « Ne me quitte pas », « Amsterdam », « La valse à mille temps », « Madeleine », « Mathilde », « Jef » et plein d’autres.

Mais, en 66, Jacques décide d’arrêter définitivement la chanson. Il annonce qu’il n’a plus rien à dire et se sent las des tournées sans fin. Son entourage et ses amis, dont Charles Aznavour, essaient en vain de le convaincre de continuer à chanter.
C’est le 16 mai 1967, que Jacques chante pour la dernière fois, en France à Roubaix. Cette fois ci il dit vraiment au revoir à la scène des music-halls et monte sur celle desthéâtres ainsi que sur les plateaux de cinéma.
De 1967 à 1975, nous retrouvons Jacques dans quelques films comme : « Les Risques du métier » d’André Cayatte, « Mon oncle Benjamin » d’Edouard Molinaro, « L’Aventure c’est l’aventure » de Claude Lelouch, « L’emmerdeur » d’Edouard Molinaro avec Lino Ventura, son ami.
D’ailleurs, en 72, Jacques sort un 45 tours : « L’enfance », dont les droits d’auteur sont directement reversés, à vie, à la Fondation Perce Neige de Lino Ventura, fondation au profit de l’enfance handicapée.
En octobre 68, il crée, à Bruxelles, « L’Homme de la Mancha » (spectacle musical consacré au héros de Cervantes, Don Quichotte) qu’il a découvert lors de son séjour à New York.
C’est aussi la période où Jacques va se découvrir cette passion du voyage. Avec un ami il achète un voilier et, accompagné par 5 autres personnes, ira jusqu’à faire une traversée de deux mois. Il s’offre également un avion, dit en passant.
En 1975, Jacques s’installe sur l’île de Hiva-Oa, dans les îles Marquises. Avant cela Jacques souffre d’un cancer du poumon gauche déjà très avancé. Il s’était fait opérer à Bruxelles. Il y retourne deux fois pour des examens.
Malgré sa mauvaise santé, Jacques, très enthousiaste, décide d’enregistrer un disque. Sur 17 titres écrit aux Marquises, il en interprète 12. L’album sort le 17novembre 77 et c’est une totale réussite au niveau national. Les pré-commandes de ce disque atteignent le million alors que Jacques avait demandé qu’il n’y est aucune pub de faite dessus.
Mais voila, en juillet 78, soudainement au plus mal, il est prit d’une tumeur cancéreuse et est transféré en France, pour être hospitalisé à Neuilly.
Puis le 7 octobre, étant dans le sud de la France, il est ramené, en urgence à l’hôpital de Bobigny (région parisienne).
Il part le 9 octobre d’une embolie pulmonaire. Il a 49 ans.
Son corps est ramené aux Marquises le 12 octobre. Ilest enterré sur son île d’Hiva-Oa, près de la tombe du peintre Gauguin.
Je ne vous parle pas des nombreux hommages qui lui ont été rendus en France, en Belgique et à travers le monde. Nombreux aussi sont les artistes qui reprennent encore ses chansons : Serge Lama, Isabelle Aubret, Juliette Gréco, Julien Clerc, Yves Montand, Dalida, -M-, Noir Désir, et pas que des français : Nina Simone, Sting, David Bowie, Céline Dion, Arno (belge),Liebeth List (néerlandaise).
… Bon pour une introduction, c’est raté… Je voulais faire comme mes autres articles avec une p’tite présentation, une chanson et les paroles mais finalement j’ai fait une petite biographie et c’est aussi bien en fait (la p’tite crevette va encore râler parce que c’est encore trop long mais bon ^^ ).
Pour ma part je n’ai vraiment découvert Jacques Brel que depuis 10 mois, en regardant l’hommage du journal de 13h à la télévision à l’occasion des 30ans de sa disparition (début octobre 2008). Je savais qui c’était et je connaissais quelques une de ses chansons les plus connus bien sur, mais sans plus.
« Le Grand Jacques enflammait les salles, habitait ses personnages,gesticulait, suait… Ses spectacles étaient de véritables marathons.Rarement un chanteur aura exprimé ses rages et ses passions avec autantde sincérité et de gravité que Jacques Brel. »
En le voyant chanter « Amsterdam » sur scène, dans le reportage… si je me souviens bien, j’ai pas tellement trop accroché. C’est après, en voulant écouter d’autres chansons comme « Madeleine », je suis allé sur Deezer et c’est là que j’ai commencé à vraiment apprécier. Quand je reregarde cette vidéo d’Amsterdam, je reste scotché devant cet homme qui « vit » sa chanson.
Jacques Brel – Amsterdam
Et maintenant j’en suis à faire cet article, qui j’espère vous aura plu. Si vous souhaitez en savoir d’avantage avec plus de précision et bien, comme d’hab, je vous invite à zieuter les sites que je vous met en liens ci-dessous.

(… son nouvel avion qu’il baptise « Jojo » en hommage à son ami…)
sources : wiki, RFI (Radio France Internationale), pegase.tv
autres sites : Editions Jacques Brel, 30 ans depuis la mort de Jacques Brel : Sa vie, son art, son héritage, Paroles des chansons